[Maître Jacques Vergès]

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00042 003
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historique Sept semaines ou trois heures ? Le procès d'Action Directe-Lyon ira-t-il à son terme ou capotera-t-il dès l'ouverture des débats, ce 16 mai 1989 ? Avocat d'André Olivier et Max Frérot, le noyau dur de la branche lyonnaise d'Action Directe, maître Vergès a annoncé qu'il demanderait le renvoi de l'affaire avant même la lecture de l'arrêt de la chambre d'accusation, c'est-à-dire dès le début de la première audience. Selon Jacques Vergès, le contenu des déclarations de Joëlle Crépet, entendue à la suite de l'arrestation des huissiers déménageurs et l'ouverture, le 11 mai, de trois informations confiées au doyen Jacques Hamy, constituent des éléments nouveaux rendant impossibles l'examen (et donc la sanction) de la partie du dossier concernée par ces révélations de dernière heure. Manoeuvre dilatoire, coup médiatique, tentative de déstabilisation disent certains, faisant référence à la demande de renvoi déposée par le même Vergès dans la première phase du procès de Klaus Barbie. Existe pourtant une différence : ce renvoi, l'avocat du gourou et de l'artificier d'Action Directe n'est pas le seul à le demander. Plusieurs de ses confrères de la défense ont fait part de leur volonté d'appuyer sa démarche. Source : "Les confessions de Vergès" in Lyon Figaro, 16 mai 1989, p.4-6.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 49 négatifs.

Retour